Les gains générés par les cryptomonnaies sont taxés par l'administration fiscale française (Crédit photo: © Visual Generation - stock.adobe.com)
Les plus-values générées par des cryptomonnaies sont soumises au prélèvement forfaitaire unique de 30%. Une taxe que les investisseurs peuvent facilement éviter grâce à une astuce.
Par MoneyVox,
Vous investissez ponctuellement ou régulièrement dans les cryptomonnaies ? Répondant aux noms de bitcoin , de dogecoin ou encore d'ether, ces monnaies numériques ont le vent en poupe. C'est pour cela que depuis 2019, les gains générés par les cryptomonnaies sont taxés par l'administration fiscale française. Mais une méthode simple peut vous permettre d'éviter, ou du moins de retarder cette imposition. La voici.
Quelles sont les opérations en cryptomonnaies taxées ?
En 2019, le couperet tombe : tous les gains en euros engrangés par le biais des cryptomonnaies sont désormais soumis au prélèvement forfaitaire unique. Une taxe fixée à 30% qui s'applique au montant de plus-value générée, c'est-à-dire à la différence entre la valeur à l'achat et la valeur lors de la revente.
Contrairement à d'autres revenus d'investissement, les contribuables français n'ont pas la possibilité d'opter pour le barème de l'impôt sur le revenu, qui peut pourtant s'avérer avantageux pour les ménages les moins fortement imposés. Toutes les transactions dans une monnaie électronique doivent être détaillées dans un document spécifique, et ce, chaque année. Cette liste exhaustive doit reprendre chacun des opérations réalisées, une tâche qui est particulièrement chronophage.
Passer d'une cryptomonnaie à une autre, bonne ou mauvaise idée ?
En revanche, si l'investisseur demeure dans l'univers des cryptomonnaies et revend ses ethers pour acheter du bitcoin, il n'a pas à le déclarer au fisc et il n'est pas imposé sur ces transactions de crypto à crypto. Claire Balva, cofondatrice d'un cabinet de conseil spécialisé dans les cryptomonnaies du nom de Blockchain Partner, précise ceci : « Aujourd'hui, ce qui est imposé en France, c'est la plus-value lorsque vous revendez en euros, par exemple sur un compte bancaire ou de paiement ».
Et c'est précisément là que se trouve l'astuce pour éviter de voir ses gains amputés du PFU de 30% : les stablecoins. Ces cryptomonnaies, ont la particularité d'être indexées sur une monnaie traditionnelle, comme le dollar. Mais quelques produits basés sur l'euro commencent à émerger, par exemple le Lugh proposé par l'intermédiaire du broker Coinhouse.
Grâce à un mécanisme de garantie, leur volatilité est très réduite et permet donc de convertir des bitcoins, des dodgecoins ou des ethers dans une autre cryptomonnaie, à la fois plus stable, moins risquée et surtout exonérée des 30%de prélèvement forfaitaire unique.
Preuve du succès des stablecoins, environ 2 milliards d'Usdt, un stablecoin indexé sur le dollar, s'échangent chaque jour. Côté Lugh, le marché en est encore à ses prémices, mais affiche tout de même une très belle performance depuis sa création le 18 mars 2021 : ce sont plus de 6 millions de Lughs qui ont été créés. Le courtier Coinhouse voit ainsi environ 40% de ses transactions sur le marché des cryptomonnaies réalisées par l'intermédiaire de ce nouveau stablecoin. Et le broker s'y retrouve aussi : ne pouvant légalement pas conserver l'épargne en euros de ses clients, il peut en revanche librement garder dans ses livres les lughs.
Author: Luis Owens
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